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Bataille de Fleurus, victoire française du général Jourdan, le 26 juin 1794, contre l'armée autrichienne menée par les princes de Cobourg et d'Orange. A gauche de Jourdan, Saint-Just en mission, à droite Marceau, Kléber et Championnet. 1837 - 4m,65 × 5m,43 daté, signé. (Château de Versailles) commande de Louis-Philippe.
Textes, Dictionnaires, Calendrier, France (Révolution) (1789-1799), France (1794), Maximilien de Robespierre (1758-1794), Humour français
"Dédicace" de Robespierre dans un Dictionnaire de 1770 : Dictionnaire qu'on pourrait employer sans scrupules comme obus de canon. Lancé vigoureusement à la tête d'un individu quelconque, il produit des effets admirables sur l'organisation du cerveau. Robespierre, le 3 brumaire de l'an 2."
Textes, France (Révolution) (1789-1799), France (1794), France (9 et 10 Thermidor) ( 27-28 juillet 1794), Anne-Robert-Jacques Turgot (1727-1781)
Épître de Fabre d'Églantine à Anne Robert Jacques Turgot, Baron de Laune Turgot. Source : Augustin Challamel, "Histoire-musée de la république Française, depuis l'assemblée des notables", Paris, Delloye, 1842. J'ai vu sur nos chemins l'indigent villageois Accablé sous le faix d'un travail sans salaire, De ses propres secours privé dans sa misère Et mourir de fatigue et de faim à la fois : J'ai vu ce manheureux, honteux d'un esclavage Que par un choix injuste on â fait rdonner Arrosant de ses pleurs un insipide ouvrage, Au sombre désespoir prêt à s'abandonner ; Je l'ai vu frémissant de douleur et de rage À l'aspect des soldats, qui loin de son ménage, À ce travail ingrat accouraient le trainer. Pour punir un instant de désobéissance J'ai vu des hommes durs, dont l'affreuse équité, Au mépris de l'honneur et de l'humanité Vendaient le seul grabât qui fût en sa puissance Et lui ravissaient tout... jusqu'à sa liberté. Oui, tel était le sort de ces hommes utiles, Dont les pénibles soins, dignes d'un meilleur prix, Nourrissent tous les jours, et l'habitant des Villes, Et les Grands...dont peut-être il n'a que les mépris. L'homme sensible et fin, l'homme équitable et sage Gémissaient de ces maux, dans nos champs répandus, Mais contre des conseils, injustes, absolus, Dont le vernis du bien a coloré l'ouvrage, LOUIS de la sagesse a-t'il quelque avantage ? Pour les faire arrêter, pour les voir abbattus, Il fallait de TURGOT, le cœur et le courage Il fallait de LOUIS, les mœurs et les vertus. Par son très humble et très obéissant serviteur, Fabre d'Églantine. Philippe-François-Nazaire Fabre, dit Fabre d’Églantine né et baptisé le 28 juillet 1750 à Carcassonne et guillotiné le 5 avril 1794 à Paris, est un acteur, dramaturge, poète et homme politique français.
Textes, Signatures, France (1794), Georges-Jacques Danton (1759-1794), France (Révolution) -- Influence (1789-1799)
Mandat d'arrêt de Danton et de ses amis par le Comité de Salut public, 30 mars 1794. Archives Nationales, Paris.
Chalet "Les échos" dont l'étage a été aménagé "à l'arcachonnaise", 31 rue Pacaris à Talence-33. Inscription portant la date de l’arrestation de Robespierre et la fin du régime de La Terreur, le 9 thermidor an IV (27 Juillet 1794).
Le bonnet phrygien est une coiffure de laine haute, qui tire sa symbolique de liberté de sa parenté romaine avec le pileus (chapeau en latin). Le pileus coiffait les esclaves affranchis de l'Empire romain, représentant leur liberté. Aux États-Unis, il a été un symbole de liberté pendant la guerre d'indépendance. Il est toujours présent sur le drapeau de l’État de New York. Ce bonnet est repris en France au début de l'été 1790 comme symbole de la liberté et du civisme, d'où son nom de « bonnet de la liberté ». Le bonnet phrygien devient symbole de la Révolution française, et de l'automne 1793 à juillet 1794 (période de la Terreur), il est porté dans beaucoup de collectivités administratives du pays. Depuis la Révolution, le bonnet phrygien coiffe Marianne, la figure allégorique de la République française.
Peinture, France (Révolution) (1789-1799), Montagnards (Histoire de France), Camille Desmoulins (1760-1794), Le vieux cordelier - Camille Desmoulins (1760-1794)
Portrait posthume par Jean-Sébastien Rouillard de Camille Desmoulins (1760-1794), « l’homme du 14 juillet », l’ami de Danton et de Robespierre. À la fin de 1793, il veut avec Danton et ceux qui le soutiennent, les Indulgents, arrêter la Terreur et négocier la paix. Il écrit dans son journal (Vieux Cordelier, no 4) : « Ouvrez les prisons à 200 000 citoyens que vous appelez suspects, car, dans la Déclaration des Droits, il n’y a point de maisons de suspicion… Vous voulez exterminer tous vos ennemis par la guillotine ! Mais y eut-il jamais plus grande folie ! … Croyez-moi, la liberté serait consolidée et l’Europe vaincue si vous aviez un Comité de Clémence ! »
Gravure, France (Révolution) (1789-1799), Montagnards (Histoire de France), Georges-Jacques Danton (1759-1794), Jacques-Louis David (1748-1825)
Croquis de Danton à la Convention par David, 1793 (Musée Carnavalet). C'est le Danton un peu fatigué et alourdi de 1794. L'artiste, qui a cédé à quelques préoccupations caricaturales, a saisi une attitude caractéristique de l'orateur écoutant et bougonnant à part lui. Danton, « le plus modéré des Montagnards », se refuse aux mesures révolutionnaires réclamées par les sections et les clubs parisiens (économie dirigée, levée en masse, loi des suspects) face à une situation extérieure et intérieure de plus en plus menaçante (invasion étrangère, contre-révolution intérieure). La Terreur ne sera mise à l’ordre du jour qu’après son départ. Chargé au Comité de salut public des Affaires étrangères, il rêve d’un compromis avec l’Europe et essaie de négocier en secret pour fissurer le bloc de la coalition, prêt à offrir la libération de la reine. Le 13 avril, il détermine la Convention à désavouer la guerre de propagande et à déclarer qu’elle « ne s’immiscerait en aucune manière dans le gouvernement des autres puissances ». Mais ses tentatives n’aboutissent pas et se heurtent à une situation militaire défavorable. La Belgique et la rive gauche du Rhin reprises par les coalisés, la France ne disposait plus de monnaie d'échange. Cette politique de ménagements mécontente les sans-culottes exaspérés par la cherté des denrées de première nécessité ainsi que Robespierre et ses amis qui aspirent à le remplacer. « Tes formes robustes, dira Saint-Just dans son réquisitoire, semblaient déguiser la faiblesse de tes conseils (…) Tous tes exordes à la tribune commençaient comme le tonnerre et tu finissais par faire transiger la vérité et le mensonge. »
Peinture, Villages, Peintres français, Histoire, France (Révolution) (1789-1799), Églises (édifices), Églises -- France, France (Empire) (1804-1814), Premier Empire
Désaffectation d'une église pendant la Révolution, 1794, Musée Carnavalet à Paris. Jacques François Joseph Swebach-Desfontaines (1769-1823) est un peintre et dessinateur du Premier Empire.
Gravure, Lot (France), Cartes topographiques, Géographie, France -- Départements, Animaux de basse-cour, Lapins, Géographie historique -- Cartes, Agriculture, Lot (France. - cours d'eau), Victor Levasseur (1800–1870), Ponts -- France, Abbé de Fénelon (1714-1794), Joachim Murat (1767-1815)
Dépt. du Lot (région sud-ouest) - Fonds Ancely, BM Toulouse. Titre complet du recueil : Atlas national illustré des 86 Départements et des Possessions de la France divisé par Arrondissements, Cantons et Communes avec le tracé de toutes les routes, chemins de fer et canaux. Dressé d'après les Travaux du Cadastre du Dépôt de la Guerre et des Ponts et Chaussées par Victor Levasseur (1800–1870), Ingénieur Géographe attaché au Génie du Cadastre et de la Ville de Paris. Gravé sur acier par les meilleurs artistes. Imprimerie de Lemercier à Paris ou imprimerie Dupuich à Paris. Cartouches avec les portraits de Murat et de Fénelon. Animaux de basse-cour en bas à droite et produits de la ferme en bas à gauche ; pont de Cahors sur le Lot.
Gravure, Chansons, Bergers, Année 1789, France (1789-....), France (Révolution) (1789-1799), Chansons françaises, Garde nationale, Marie-Antoinette (reine de France, 1755-1793)
Illustration de la chanson ''Il pleut, il pleut, bergère'', écrite par Fabre d'Églantine (1750-1794). Source : Théophile Marion Dumersan, "Chansons nationales et populaires de France", vol. I, 1866. Cette chanson est tirée de l'opérette "Laure et Pétrarque" écrite en 1780 par Fabre d'Églantine. La musique est du messin Louis-Victor Simon. La bergère à laquelle la chanson fait référence est en fait la reine Marie-Antoinette d'Autriche. Elle aimait à jouer les bergères au hameau de la Reine dans le parc du château de Versailles. L'orage pourrait être une allusion aux troubles qui conduisirent à la Révolution française. La petite histoire veut qu'elle ait été chantée lors de la création de la garde nationale, au lendemain de la prise de la Bastille, et que son auteur l'ait fredonnée quelques années plus tard en montant à l'échafaud. Elle s'est d'abord fait connaître sous le titre "Le Retour aux champs" avant de s'imposer sous son titre actuel vers 1787. Cependant, elle est encore connue de certains sous le nom de "L'Orage".
Louise Gély (1776-1856), seconde femme de Georges Jacques Danton, qu’elle épouse le 17 juin 1793, se tient debout derrière Antoine Danton, fils de Gabrielle Charpentier, première femme de l’avocat. Louise sera veuve à 17 ans. Peinture de Boilly gravée en couleurs par Cazenave sous le titre "L'Optique".
Photographie, France (Révolution) (1789-1799), Blérancourt (Aisne), Louis-Antoine-Léon Saint-Just (1767-1794), Montagnards (Histoire de France)
Blérancourt - Maison Saint-Just : "Dans cette maison demeura Louis-Antoine de Saint-Just, célèbre tribun révolutionnaire, député de l'Aisne, président de la Convention Nationale, né le 25 août 1767, mort guillotiné le 10 thermidor an II."
Textes, France (Révolution) (1789-1799), Terreur (5 septembre 1793-27 juillet 1794), Deuxième, Maximilien de Robespierre (1758-1794), Chute de Robespierre (1794), France (9 et 10 Thermidor) ( 27-28 juillet 1794)
Plaque apposée au n° 398 de la rue de Saint-Honoré, Paris 1 : "Ici a séjourné Maximilien Robespierre du 17 juillet 1791 jusqu'à sa mort le 28 juillet 1794 (10 thermidor an II)."
Photographie, Dix-huitième siècle, Conventions (économie politique), Déclarations des droits, France (Révolution) (1789-1799), Thomas Paine
Plaque apposée au n° 10 de la rue de l'Odéon, Paris Thomas Paine (1737-1809) : Anglais de naissance, Américain d'adoption, Français par décret, a vécu dans cet immeuble de 1797 à 1802. Il mit sa passion de la liberté au service de la Révolution française, fut député à la Convention et écrivit ''Les Droits de l'Homme'' : « Lorsque les opinions sont libres, la force de la vérité finit toujours par l'emporter. » Ses écrits, parmi lesquels figure "Les Droits de l'Homme" (Rights of Man 1791), ont exercé une grande influence sur les acteurs de la Révolution française : il est élu député à l’assemblée nationale en 1792. Considéré par les Montagnards comme un allié des Girondins, il est progressivement mis à l’écart, notamment par Robespierre, puis emprisonné en décembre 1793. Après la Terreur, il est relâché et connaît un certain succès grâce à son livre "Le Siècle de la raison" (The Age of Reason, 1793-1794) qui analyse le christianisme et milite en faveur du déisme. Dans "La justice agraire" (Agrarian Justice, 1795), il analyse les origines du droit de propriété et introduit le concept de Revenu de base, proche du revenu minimum. Thomas Paine resta en France jusqu’en 1802, période pendant laquelle il critique l’ascension de Napoléon Bonaparte, qualifiant le Premier Consul de « charlatan le plus parfait qui eût jamais existé ». Sur l’invitation du président Thomas Jefferson, il revient aux États-Unis où il meurt à 72 ans.
Gravure, France (Révolution) (1789-1799), France (1793-1794), Terreur (5 septembre 1793-27 juillet 1794), Deuxième, Montagnards (Histoire de France), Hébertistes (histoire de France), Hébertistes (histoire de France. - 1794), Procès des, Jacques-René Hébert (1757-1794), Terreur (10 août-20 septembre 1792), Première
Portrait de Jacques-René Hébert. Source : Léonard Gallois, "Histoire des journaux et des journalistes de la révolution française", Paris, Bureau de la Société de l'industrie fraternelle, 1845. Hébert (1757-1794), rédacteur du Père Duchesne, le journal des sans-culottes, se veut le successeur de Marat. Les Hébertistes veulent renforcer l'économie dirigée et radicaliser la terreur. Ils dirigent le mouvement sans-culotte et contrôlent le club des Cordeliers, le ministère de la Guerre dont le secrétaire général est Vincent et l’armée révolutionnaire parisienne, dont le chef est Ronsin. Autre appui : la Commune dont le maire Pache, le procureur Chaumette et le commandant de la garde nationale Hanriot leur sont favorables.
Le tour de la France par deux enfants, par George Bruno, pseudonyme d'Augustine Fouillée (née Tuillerie), 1877, p.108 ; manuel scolaire, édition de 1904 : Gaspard MONGE (1746-1818), mathématicien français dont l'œuvre considérable mêle géométrie descriptive, analyse infinitésimale et géométrie analytique. En parallèle à ses travaux de recherche, il enseigne une grande partie de sa vie et a comme élèves beaucoup des futurs grands mathématiciens français du XIXe siècle. Il joue un grand rôle dans la Révolution française, tant du point de vue politique que du point de vue de l'instauration d'un nouveau système éducatif : il participe à la création de l'École normale de l'an III et de l'École polytechnique (en 1794), deux écoles où il enseigne la géométrie. Il concourt également avec Berthollet, Chaptal et Laplace à la création de l'École d'arts et métiers. Il est également membre de la commission des sciences et des arts lors de la campagne d'Italie (1796-1797), et chargé de mission dans l'expédition d'Égypte (1798-1799). Le 12 décembre 1989, ses cendres ont été transférées au Panthéon.
Gravure, France (Révolution) (1789-1799), Louis-Antoine-Léon Saint-Just (1767-1794), Montagnards (Histoire de France)
Louis Antoine Léon de Saint-Just, né le 25 août 1767 à Decize, mort guillotiné le 10 thermidor an II (28 juillet 1794) à Paris, est un homme politique français de la Révolution française, un des plus jeunes élus à la Convention nationale, membre du groupe des Montagnards, soutien indéfectible de Robespierre avec qui il est emporté dans sa chute du 9 thermidor. D'une éloquence remarquée, il se distingue par la rigidité de ses principes prônant l'égalité et la vertu ainsi que par l'efficacité de ses missions au cours desquelles il redresse la situation de l'armée du Rhin et participe à la victoire des armées républicaines à Fleurus. Combattant politiquement les Girondins, les Hébertistes puis les Indulgents, il fait voter la confiscation des biens des ennemis de la République au profit des patriotes pauvres. Il est notamment l'inspirateur de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1793.
Gravure, France (Révolution) (1789-1799), France (1793-1794), Terreur (5 septembre 1793-27 juillet 1794), Deuxième, Exécutions capitales et exécuteurs, Guillotine, Maximilien de Robespierre (1758-1794)
Caricature de Robespierre qui, n'ayant plus personne à exécuter, guillotine le bourreau. Source : "La Guillotine en 1793", par H. Fleischmann (1908), page 269.
Peinture, France (Révolution) (1789-1799), Montagnards (Histoire de France), Georges-Jacques Danton (1759-1794), Maximilien de Robespierre (1758-1794)
Maximilien de Robespierre, Danton et Jean-Paul Marat, par Alfred Loudet, 1882.
Photographie, Portraits, Peintres français, Dix-huitième siècle, France (Révolution) (1789-1799), Révolutionnaires, Louis-Antoine-Léon Saint-Just (1767-1794), Louis Antoine de Saint-Just, La Révolution française et le XIXème siècle, Lyon (Rhône), Pierre-Paul Prud'hon (1758-1823)
Louis Antoine de Saint-Just, portrait de Pierre-Paul Prud'hon (1793), exposé Musée des beaux-arts de Lyon (France).
Peinture, Aéronautes, Chromolithographie, Aérostiers, Charleroi (Belgique), France (1re République) (1792-1804), Jean-Marie-Joseph Coutelle (1748-1835), Maubeuge (Nord), Meudon (Hauts-de-Seine)
Transport de l'Entreprenant de Maubeuge à Charleroi (1794) ; Le commandant Coutelle ; Comité de Salut Public du 13 Germinal an II ; Création de l'École de Meudon ; École de Meudon, vernissage des ballons ; Les aérostiers de la Première République. Ayant fait la connaissance du physicien Alexandre Charles avec lequel il s'intéresse aux ballons suite à l’expérience des frères Montgolfier, Jean-Marie-Joseph Coutelle (1748-1835) est nommé le 2 avril 1794 par la convention, capitaine, premier officier d'aéronautique, pour fabriquer des ballons destinés aux armées de la République. C'est à ce titre que Coutelle est attaché à l'expédition d'Égypte.